Un lieu où la nature peut être modelée et où le temps peut être arrêté pour créer des mondes enchantés et de contes de fées. Des « Mondes » éloignés et suspendus qui reflètent fidèlement les talents et la verve artistique de leurs créatrices et, surtout, le large spectre d’intérêt culturels et des courants expressifs qui définissent leur esthétique, leur vision du monde.

Et voilà donc, d’un côté, une longue étendue de mosaïques colorés qui couvrent les surfaces de « Villa Biener » et des jardins alentours, qui serpente entre les allées fleuries et les installations permanentes, avant de retourner à l’intérieur du bâtiment, dans la zone d’exposition, là où Judith Török vit et travaille. De l’autre côté, voici un monde archaïque et primordial, un parc des sculptures monumentales qui est à la limite, « Tra i Mondi » (« Entre les Mondes »), où des chimères mythologiques et des êtres fantastiques sont capturés dans le bronze, parlent entre eux et évoluent dans un espace domestique, dans le royaume de la « dame de la limite et du jeux », Carin Grudda…