Elles ont toujours représenté un important réseau économique pour la Vallée, elles sont utilisées aujourd’hui à la base de la production d’huile essentiels, infus et tisanes, pour la création de parfums et produits de beauté et comme ingrédients en cuisine. Capturer l’essence huileuse des plantes et en conserver le parfum c’est une activité de l’homme dès l’antiquité. L’extraction des essences aromatiques c’est une très ancienne pratique. Nos ancêtres avaient compris les effets puissants des aromes et les utilisaient dans les cérémonies religieuses, dans la préparation de parfums et onguents et comme premiers remèdes thérapeutiques.
Les huiles essentiels sont extraits par les herbes et plantes officinales, ils se trouvent sous forme de petites goutes dans les pétales des fleurs, dans la peau des fruits et dans l’écorce des arbres et dans les racines des herbes et des plantes aromatiques. Les huiles essentiels ont plusieurs fonctions dans la plante: ils attirent les insectes pollinisateurs, ils donnent un saveur désagréable aux plantes pour empêcher qu’elles soient mangées par les animaux herbivores, ils défendent la plante par l’attaque de parasites et fongus et moisi, en favorisant la cicatrisation des tissus endommagés.
Les applications des huiles essentiels sont plusieurs, le premier et le plus immédiat se vérifie quand on sent le parfum dégagé par une plante, les molécules aromatiques rejoignent notre moqueuse olfactive qui transforme l’odeur, stimule chimique, en stimule électrique. Ce stimule rejoint le cerveau où se lie à une précédente impression olfactive en rappelant émotions et souvenirs. L’inhalation c’est donc l’application plus directe et à ce but les huiles essentiels sont utilisés pour rééquilibrer la sphère psychique et émotionnelle. Donc ils sont utilisés aussi dans les parfums pour les ambiances, bains aromatiques et saunes.
Les molécules des huile essentiels sont affines aux tissus du corps humain et donc ils peuvent pénétrer facilement par les follicules pileux, rentrent en circulation avec le sang où la lymphe. Dans ce cas les applications sont topique avec massages avec huiles, crèmes où onguents où simplement pour bains, douches où bains de pieds. Les huiles essentiels peuvent aussi être assumés par vie orale en diluant quelque goute pour exemple dans le miel. Aussi si chaque huile est doté d’une propre activité spécifique (balsamique, digestif, cicatrisant, relaxant, dépuratif) tous, aussi si en mesures différents, ont propriétés antiseptiques et antibiotiques et peuvent soutenir nos défenses immunitaires. Dans le cas d’assomption orale c’et toujours mieux demander l’avis d’un docteur où d’un expert.
LA LAVANDE
Il y a pas trop d’années, quand le soleil de juillet et aout cuisait les plantes mûres, les près et les pâturages autour de Pietrabruna, Boscomare, Torre Paponi et Lingueglietta se tentaient d’un bleu-violet intense des épis fleuries de lavande. La Provence à deux pas de la frontière, un spectacle unique qui se répétait chaque année en se concluant en septembre, avec les épis coupées entre la lumière des lames et avec des grands bottes dans voiles rugueuses (les “cùri”) et, avec les fermiers et les bêtes de somme chargées de fleurs parfumés qui se dirigeaient vers les bourgs des Communes en parcourant les chemins de terre vers les grands alambiques de cuivre avec lesquels usiner et extraire l’essence précieuse. L’huile qui s’obtenait état un bien vraiment précieux, parce que extrêmement bas dans le rendement, mais utile comme aucun autre, parce que utilisé dans le traitement de l’insomnie, de la tachycardie, des problèmes respiratoires, et avant tous, pour parfumer et hygiéniser le linge et la maison.
Aujourd’hui, après décennies d’abandon, la fleur qui fut déjà populaire auprès les anciens romans est en train de retourner populaire dans les hauteurs de la Commune de Pietrabruna et, dans ce bourg riche d’histoire, les alambiques magnifiques en cuivre retournent à rebouillir, à bouffer et à produire le précieux baume de la civilité paysanne.
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C’est un merveilleux bruissons de mer parfumé et coloré, depuis des temps immémoriales c’est l’ornement des Alpes Maritimes et c’est une plante connue par la médicine populaire grâce à ses propriétés officinales, la lavande pousse encore spontanément sur les sommets du Mont Follia (m.1039) et du Mont Faudo (m.1141), là où presque aucune plante peut vivre. L’origine de la culture et de la production de l’essence sur ce coté des Alpes Ligures date du Huit cent, et pour ce qui concerne le territoire de montagne de la Commune de Pietrabruna, on a des informations au moins depuis les années Vingt du siècle passé. A celle époque on parlait encore de fleurs spontanés et recueillit dans des aires éloignées et ardues, transportées avec des grandes fatigues vers les équipements. “Équipement”, peut être une exagération, mais qui documente les nombreuses améliorations technologiques rejointes si on les compare aux précédents récipients à “tête basanée”, appelés comme ça pour la forme de leur couvercles de fermeture qui dirigeait les vapeurs parfumés dans la serpentine de condensation. En fait les récipients étaient déjà cylindriques avec forme et joint améliorés, qui permettaient des cycles d’usinage plus rapides et efficaces.
Dans quelque année la cultivassions de ces plantes, qui n’identifiaient pas des territoires meilleurs, commença: au début fut une cultivassions timide, pas trop étendue, qu’intégrait les plantes spontanées, mais avec la guerre, l’apparition d’un parasite réduisit la production. Retournée la paix, une nouvelle variété est comparue, similaire à la première mais plus solide: un hybride appelé “lavandin”. C’est un croisement (stérile) provenant par deux différentes variétés de lavande. Grace à cette plante, à partir des années ’50 jusqu’aux ’70, quand le soleil de juillet et aout cuisait les plantes mûres, les près et les pâturages autour de Pietrabruna, Boscomare et Torre Paponi se tentaient d’un bleu-violet intense.
La Provence à deux pas de la frontière, un spectacle unique qui se répétait chaque année en se concluant en septembre, avec les épis coupées entre la lumière des lames et avec des grands bottes dans voiles rugueuses (les “cùri”) et, avec les fermiers et les bêtes de somme chargées de fleurs parfumés qui se dirigeaient vers les bourgs des Communes en parcourant les chemins de terre.
A Pietrabruna pour exemple, où les alambics de cuivre les attendaient pour l’usinage et l’extraction de la précieuse essence. À cette époque, les équipements pour distiller une si grande quantité des épis étaient nombreux (une dizaine à peux près) et ils étaient industriels, ils ne marchaient plus à feux direct, mais avec la vapeur produite en chaudières qui marchaient avant à bois et après à mazout.
Peu à peu aussi les transports changeaient avec l’époque de la machination; comme ça ni les épaules des transporteurs, ni celles des bêtes de sommes étaient suffisants pour transporter des grandes quantités d’épis. Les téléphériques comparaissaient, long fils d’acier qui liaient les collines voisines à la périphérie “industrielle” (pour ainsi dire) du pays. C’est sure qu’on ne pensait pas trop aux accidents, les équipements étaient plutôt rudimentaires, les poulies sifflaient en amenant en aval les bottes chargées d’épis, mais grâce à beaucoup d’attention et un petit peu de chance tout allait bien. Mais les années passaient, les routes entre les champs et des simples moyens mécaniques à moteur apparaissaient, presque des prototypes (il s’appelaient “grimper”). Parfois, des discussions ne manquaient pas sur les parcours à choisir, mais l’accord a été toujours trouvé sur le tracé à parcourir à cheval de ces destriers bruyants et sur la chiffre à dépendre, toujours en charge des fermiers.
. Les années soixante-dix terminaient et une infection fongique est apparue dans le cultivassions d’hauteur. Des analyses et des tentatives se firent, mais il y avait plus rien à faire. L’attaque fut si virulent que tous disparaissait dans quelque année. Les habitants de Pietrabruna et les cultivateurs locaux prisent conscience de la situation et ils s’adressèrent à des autres cultures, que dans ces années voiaient la faveur du marché de Sanremo, un des grands points d’écoulement national et international. Quelque cultivassions isolée de lavande est survécue et commence se reprendre surtout dans les derniers années autour de Pietrabruna, Boscomare et Torre Paponi, encouragée par le succès à niveau touristique des quartiers pas lointains de la Provence. Au même temps, des nouveaux couleurs sont apparus dans les campagnes, et aujourd’hui les serres et les champs ensoleillés accueillent les fleurs colorés des anémones set des renoncules, mais aussi les différents types de “verte” (le ruscus), destinés aux compositions ornementales qui ont rendu célèbre le bourg et Sanremo, la “ville des fleurs”.
(Paolo Giordano, Stefano G. Pirero)